e-prévention & réduction des risques en milieu festif. Savoir + c'est risquer moins
Lorsqu’elle est injectée, l’héroïne provoque une violente montée de bien-être. Puis les effets durent de 2h à 6h pendant lesquelles on « pique du nez » c’est-à-dire que la réalité s’estompe et que la somnolence s’installe.
L’effet de « tolérance » conduit à l’augmentation des doses et la fréquence des prises. Une dépendance physique s’installe après quelques semaines de consommation quotidienne. Le syndrome de manque provoque diarrhées, vomissements ou douleurs musculaires dès que l’effet du produit s’estompe. Le sevrage (« décroche ») nécessite une assistance médicale qui n’exclut pas les effets secondaires à long terme (insomnie, anxiété). L’overdose liée à la consommation d’héroïne est un risque majeur pouvant provoquer la mort. Elle survient lors de la prise d’une quantité de substance inhabituelle (héroïne pure ou de qualité supérieure à celle consommée auparavant) ou après un sevrage. La qualité de l’héroïne est souvent incertaine et d’autres accidents sont dus à la mise en circulation de produits trafiqués. La consommation par voie intraveineuse favorise les risques de contamination par le VIH et les hépatites (reportez-vous au chapitre sur l’injection).
Le sniff ne protège pas de l’overdose : une quantité trop importante, ou le mélange avec des produits sédatifs comme l’alcool par exemple, peuvent entrainer une dépression respiratoire éventuellement mortelle.