e-prévention & réduction des risques en milieu festif. Savoir + c'est risquer moins
Il est majoritairement fumé (joint, pipe à eau), mais peut aussi être bu ou mangé (space-cake) et inhalé. Il se présente sous forme de plante séchée (herbe, ganja), de résine (shit, H, aschich) et d’huile.
Le cannabis peut provoquer des effets perturbants, voire angoissants. Les variétés fortement dosées en THC (la skunk, par exemple) amplifient tous ces effets. Il suscite, chez certains, pertes d’équilibre et rares risques de nausée accompagnés de vertiges et sueurs froides, ralentissement des réflexes et, chez d’autres, excitation, angoisse. La consommation régulière de cannabis peut provoquer une dépendance psychique très difficile à gérer.
Elle peut favoriser une baisse de la mémoire et de l’attention, une certaine apathie et une démotivation (études, travail, famille, amis, sport). Le tabac est souvent mélangé au cannabis et les goudrons contenus dans la fumée du tabac comme du cannabis sont cancérigènes.
Des états anxieux peuvent évoluer en véritables crises d’angoisse et de paranoïa chez certains usagers. L’huile et les variétés à forte teneur de THC ou des modes de consommation consistant à augmenter la quantité ingérée en une fois (bang, soufflette, aquarium, « space cake »...) peuvent provoquer des hallucinations auditives et visuelles très perturbantes, et être à l’origine de « bad-trips » ou d’intoxications aiguës. Le cannabis est également susceptible de révéler et d’aggraver les manifestations de la schizophrénie. Le principe actif du cannabis, le THC, n’est éliminé de l’organisme qu’au bout de plusieurs semaines : il peut donc être détecté bien après la prise.