e-prévention & réduction des risques en milieu festif. Savoir + c'est risquer moins
Prendre un traitement antirétroviral contre le VIH ou un traitement antiviral contre l’hépatite C et consommer des drogues te fait courir des risques supplémentaires : des « risques d’interactions ».
Quand deux substances sont actives dans l’organisme, elles peuvent potentiellement entrer en « conflit ». Certaines drogues et certains traitements sont métabolisés, c’est à dire « transformés » dans l’organisme par le même chemin, le foie notamment, ce qui peut affecter l’effet du traitement ou de la drogue.
S’il est difficile d’évaluer précisément les interactions, notamment parce que les drogues vendues sont souvent « coupées » avec d’autres produits, nous savons tout de même qu’il existe plusieurs types d’interactions connues. Dans tous les cas, les drogues et les ARV peuvent interagir de plusieurs manières, notamment :
L’effet de la drogue peut-être augmenté, avec un risque accru d’overdose
L’effet de la drogue peut être diminué : il faut en prendre un volume plus important pour atteindre l’effet désiré, ce qui entraîne aussi un risque accru de coma ou d’overdose
L’effet des ARV peut-être diminué, rendant le traitement moins efficace
Lorsque tu commences un traitement contre le VIH et/ou contre l’hépatite C, alors que ton corps « s’habitue » à tes médicaments, notamment pendant les quatre premières semaines, la probabilité d’interactions est plus élevée : ainsi, si tu te drogues, les risques que tu prends sont encore plus importants.