e-prévention & réduction des risques en milieu festif. Savoir + c'est risquer moins
Certains produits donnent l’impression d’être invincible, d’autres d’être amoureux, d’autres encore excitent la curiosité et facilitent les expériences. Les effets des drogues peuvent vous faire oublier de prendre soin de vous et de vos partenaires.
Dans tous les cas, n’oubliez pas d’utiliser des préservatifs (masculins ou féminins) et du gel lubrifiant à base d’eau en quantité suffisante.
N’oubliez pas qu’un minimum de lucidité doit être préservé.
En cas de prise de risques sexuels (pénétration sans préservatif, déchirure du préservatif, fellation avec ou sans éjaculation…) ou de risque sanguin (piqûre avec une seringue usagée, coupure…), un traitement d’urgence existe.
Sous PrEP, la pénétration sans préservatif n’est pas considérée comme une prise de risque VIH.
Si la prise de risque date de moins de 48h, rendez-vous immédiatement aux urgences de l’hôpital le plus proche ou dans un CeGIDD. Au-delà de 48h, s’il est trop tard pour envisager un traitement d’urgence, il peut être utile d’en parler à votre médecin traitant ou à un professionnel d’un CDAG (centre de dépistage anonyme et gratuit). Vous devez envisager de faire un test après un délai de trois mois. En attendant, pensez à protéger vos partenaires sexuel(le)s.
Il faut en parler à un médecin, même au-delà de 48h // le test ELISA peut se faire dès 6 semaines voire 4 semaines, c’est au médecin d’en juger.
En appelant SIDA INFO SERVICE au 0 800 840 800, vous pouvez obtenir des informations sur ce traitement et sur le service des urgences le plus proche de chez vous, 24h sur 24.
Les drogues interagissent avec les traitements. L’usage de drogues illicites et d’alcool est difficilement compatible avec la prise de médicaments puissants comme les anti-rétroviraux, les interférons, les anxiolytiques et autres psychotropes.
D’un côté, les drogues altèrent l’efficacité des traitements ; de l’autre, les traitements peuvent aussi augmenter les effets et les risques des drogues.
Par ailleurs, de même que certains médicaments, les drogues ont un effet sur l’état de plusieurs organes vitaux. Cumuler prise de médicaments et prise de drogues fragilise le foie. C’est également vrai pour d’autres organes, comme le coeur, le pancréas, les reins et les poumons.
En France, une personne séropositive au VIH sur quatre est co-infectée par le virus de l’hépatite C et 10 à 15% par le virus de l’hépatite B. Une prise en charge précoce permet de bénéficier d’un meilleur soin.
N’hésitez pas à vous faire dépister.