e-prévention & réduction des risques en milieu festif. Savoir + c'est risquer moins
Ces dernières années, elle est en nette progression dans la communauté gay.
Quels sont les signes ?
Ils apparaissent quelques jours après la contamination :
– Le plus courant est l’urétrite aiguë, avec sensations de brûlures en urinant (la fameuse chaude-pisse !), écoulement de pus au bout du gland, inflammation de l’urètre. Une séance SM, c’est du pipi de chat à côté !
– Moins fréquent : irritation de l’anus et/ou du rectum (rectite) avec possibilité d’écoulements.
– L’infection peut aussi se situer dans la gorge (pharyngite).
Attention, il n’y a parfois aucun symptôme…
Ça se soigne ?
Oui, avec des antibiotiques, en injection ou par voie orale. Non traitée, la gonorrhée peut infecter les testicules (gonflement et douleurs, avec un risque important de stérilité), la prostate (prostatite) et provoquer des douleurs articulaires (arthrite gonococcique).
Où et quand consulter ?
Régulièrement, dans le cadre d’un check-up sexuel, surtout si tu as de nombreux partenaires, et rapidement en cas d’écoulement de pus, urétrite, rectite… Les analyses sont réalisées à partir d’un échantillon d’urine, d’un prélèvement urétral, rectal, dans la gorge. Tu peux consulter ton médecin, te rendre dans un centre de santé spécialisé ou dans un CeGIDD1.
Fellation et gonococcie : comment prévenir ?
Tant que tu es sous traitement, évite les pipes. Prévenir tes partenaires leur permettra d’être traités si besoin et t’évitera une nouvelle contamination. La capote reste ce qu’il y a de mieux contre le risque de transmission de la gono.
1 Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic